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Du pixel on parle


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- du 21 septembre 2013 à 21 : 28
de extrait : XXXVI Marcel

Marcel lui raconta « le pays », comme il me l’avait narré à mon arrivée, et passait ainsi également chaque jour. D’abord il l’aida à démarrer la bétonnière...

- Marcel, je l’adore. J’aurais aimé avoir un grand-père comme lui ! Alors, si je peux lui offrir quelques bons souvenirs mieux qu’à la télé, qu’il fixe les seins et l’entrejambe de Nadège ne me dérange absolument pas. Mais je l’ai prévenu « tu peux regarder tant que tu veux mais interdit de toucher, sinon je t’éclate la cervelle. » Il est adorable le vieux. Il m’a répondu en souriant « Regarder, pas toucher ! À mon âge, ça me va ! » Et on s’est topé dans la main, comme deux vieux potes.
- Tu ne le tutoies quand même pas ?
- Tu me vois dire « vous ? » Y’a qu’aux flics qu’on dit « vous. » Un jour, je lui ferai un super cadeau au vieux...

Le 29 mars, dès son arrivée, retenant difficilement ses larmes, Nadège me confia :
- J’étais tranquillement installée dans la chaise longue, à lire, il est apparu avec le vieux, je leur ai naturellement souri mais je n’ai pas eu le temps de saluer Marcel, il s’est baissé vers moi, je croyais qu’il allait me confier un mot à l’oreille mais il m’a posé une main de chaque côté des anches et je ne sais pas comment il a fait, il m’a retournée comme une crêpe, m’a posée à genoux, remonté la mini jupe et il s’est mis à me caresser, sans la moindre tendresse, et il m’a appuyé sur le dos, j’ai bien compris qu’il s’agissait de tout montrer au vieux... D’une voix suppliante je marmonnais « arrête. » Il a retiré ses mains. Je croyais que c’était fini. Il m’en a posé une sur la bouche, à m’en briser la mâchoire et à peine m’avait-il lâché qu’aussitôt il s’emparait de mes fesses. Je n’ai pas compris immédiatement ses intentions. Il les écartait. Il m’a sodomisée. J’ai cru qu’il allait m’obliger à entreprendre une fellation au vieux, je ne le voyais pas mais l’imaginais nous observer avec un mélange de dégoût et d’excitation. Kader lui a joyeusement crié « tu vois, regarder mais pas toucher » et Marcel a répondu « je vous laisse. » Tellement j’avais peur, je pleurais sans bouger ni parler et il s’est tranquillement vidé, sans la moindre attention à ma douleur. Il a osé résumer d’un simple « c’est bien de donner du plaisir à un vieux, tu peux lui montrer tout ce qu’il a envie de voir mais il sait qu’il ne doit pas toucher. » Alors, tout ce que j’avais gardé en moi depuis des semaines a explosé « tu ne vois même pas que tu l’as insulté en m’insultant devant lui, tu ne comprends pas qu’il ne reviendra plus, tu ne comprends donc personne, tu ne penses qu’à utiliser les gens... » J’ai crié pendant au moins cinq minutes et lui, pas un mot, il me fixait en souriant... il me fait peur... il m’a froidement répondu « si tu n’étais pas ma femme, là, je te balance une claque que tu ne t’en relèverais pas. C’est la dernière fois que tu me parles comme ça. S’il y a une prochaine fois, tu n’auras pas le temps de dépasser deux phrases. »

Nous avons essayé d’envisager toutes les réactions possibles. Si elle ne rentrait pas, il la chercherait, passerait forcément ici. Je pouvais certes la cacher dans la chambre d’amis mais il était capable de débouler en fureur « je suis certain qu’elle est là ! » Dans le grenier ? Non, elle ne voulait pas ici. Elle ne voulait pas prendre le risque qu’il puisse l’y découvrir. Et si les gendarmes enquêtaient, il me serait difficile de nier. Dans les bois, la grotte ? Une grotte presque inaccessible, qui nécessite de se glisser dans un boyau où je passe tout juste sur une vingtaine de mètres. Elle pourrait y vivre. Je lui apporterais de la nourriture. Mais combien de temps cette fuite tiendrait ? Et elle avait peur pour sa mère. J’étais persuadé qu’après une telle scène il comprendrait qu’elle avait "fugué" et signalerait sa disparition sans s’en prendre à sa mère. « non, ça ne marchera pas... tu ne le connais pas ! tu ne sais pas comment ce genre de personne peut réagir dans cette situation. Je t’avoue que moi non plus... mais je vais trouver une solution... maintenant c’est la guerre... je t’aime Stéphane... je ne laisserai personne se mettre entre notre amour... on va y arriver... » Et nous l’avons fait, l’Amour. Puis elle est repartie...

Le lendemain, Marcel m’a simplement confié « c’est un malade, ce parisien.» Naturellement, il ne pouvait imaginer que je savais... J’ai simplement abondé dans son sens « il m’a embauché pour écrire le roman de sa vie mais je vous avoue qu’il ne me plaît pas vraiment ; je suis bien payé, c’est l’unique avantage mais j’essaye de terminer le plus rapidement possible pour ne plus devoir le rencontrer chaque jour... »

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